Résidences d’artistes

Léa Leclerc · danse

VI-SITE

VI-SITE est un projet de création qui met en parallèle le travail de recherche de Léa Leclerc (chorégraphe), Julia Gros (curatrice) Lennart de Neef (plasticien) et Romane Piffaut (danseuse) qui s’intéressent aux dialogues existants entre les arts vivants et les arts visuels. En résidence à La Déter en décembre 2022, leur rencontre a permis de renouveler leur pratique personnelle et de proposer collectivement une exposition et une performance public.


DIVAS

Léa Leclerc, chorégraphe et réalisatrice, Léo Brunet, chef opérateur, Ikram Benchrif, collaboratrice artiste, Anna Friedli, costumière et Alice Vogt, compositrice sont venus en résidence en janvier 2024 à la Déter, pour une semaine de recherche et de préparation en amont du tournage du court-métrage DIVAS.


Laure Marc · arts visuels

ET SI LA LUNE NE REVENAIT PAS

Film réalisé à La Grand-Combe entre 2021 et 2023 dans le cadre de l’école des Beaux-arts de Nîmes.

Une nuit, une vallée se retrouve plongée dans l’obscurité. Les limites de la forêt se brouillent. Le bord des choses se dissipe dans l’air. Des personnes se retrouvent autour d’un feu à la recherche de la lune qui a disparu. 


Jack Solle · photographie

Cévenol·e·s

À la question de la pérennité : comment représenter le monde et pourquoi ? 

Les Cévenols et Cévenoles répondent à l’unisson par le mouvement incessant de leur résistance pour préserver l’épine dorsale d’un pays tout entier, une ligne de train à l’élan quasi-mystique traversant une terre de contradictions singulièrement ancrée dans sa contemporanéité.


Pauline Malbaux · musique

PARESSE MUSICALE 

En collaboration avec : Albane Hérisson, danseuse et comédienne ; Morgane Liébard, scénographe, Matthieu Medoc-Elma chanteur et percussionniste ; Noëmie Édé-Decugis, chanteuse et comédienne.

« Il se balade dans les rues d’un village, d’une ville, d’un hameau ; dans les couloirs d’un hôpital, d’une maison de retraite, d’une gare ; dans les jardins, les sentiers, les forêts…
Partout où des gens passent.
Lorsqu’il rencontre un espace qui l’inspire : il s’installe. Au moment où il trouve son équilibre, il s’ouvre.
Il nous tend ses touches ébènes et ivoires. Il nous présente son corps boisé.
Alors le jeu commence… Chopin, Bach, Schubert. Ensemble nous improvisons, nous dansons, nous chantons.
Petit à petit, nous nous abandonnons à l’instant. Avec lui, la paresse est reine : il offre une bulle où se déposer, déguster, rêver… Être. »


Lise Vermot · danse & DJ

Ponte-Ponte 

2024 a commencé par un voyage au Pérou où j’ai vécu une retraite dans l’Amazonie avec une  famille de chamane Shipibo puis je suis partie marcher dans les montagnes sacrées des Andes, à la découverte de l’ancien fief de la civilisation mystérieuse pré-Inca et Inca.

Pendant toute cette expérience richissime, j’ai eu des visions, des pulses, des élans, des grands nettoyages et mille sensations de corps, que je suis en train de digérer et d’intégrer. Des appels du coeur que je ne sais pas encore identifier mais qui demandent à être écoutés.

Alors je me suis dit que j’avais grand besoin d’un espace-temps d’écoute, d’expérimentation, de recherche, de silence… seule pour prendre le temps de déposer, d’accompagner mon processus d’intégration de cette expérience/aventure, de voir ce qu’il en sort par la voix, le corps, le son, les mots etc.

Je souhaite avancer pas à pas, en écoutant les signes et les choses qui viennent à moi en synchronicité avec les élans du coeur, de manière simple et fluide.


Lucas Manganelli · tatouage & performance

Ce travail d’écriture textuelle autour de la colonialité s’appuie sur le tatouage comme point de départ d’une réflexion plus vaste. Le tatouage est entré à grands pas dans notre quotidien au point où il en est devenue une chose anodine, il est ici utilisé comme prétexte pour montrer comment des choses ordinaires se retrouvent emmêler dans des dynamiques coloniales : appropriation culturelle, extractivisme, hygiénisme contrôlant, déculturation etc.

Presque partout l’occupation coloniale des corps, des imaginaires et des territoires fait souffrir. Apprendre à sortir du Faire et du Penser colonial est un impératif humain, écologique et climatique.