Hors les murs

  • Endo de David Wampach à Paris
    • 16 et 17 mars 2023 à 20h30 
      18 mars 2023 à 19h30
Festival exposé·es 
CN D – 1, rue Victor-Hugo – 93507 Pantin cedex

Conçu en résidence à la Saison Foundation au Japon, ENDO s’inscrit dans la continuité du répertoire de David Wampach. Des pièces en référence à l’histoire de la danse telles que CASSETTE ou SACRE, en 2011, où il mettait en débat la pertinence des influences du ballet classique sur l’écriture contemporaine, en endossant l’héritage de Casse-noisette et du Sacre du Printemps

Pour ENDO, créé pour Montpellier Danse, il s’agit de réactiver un autre pan de l’histoire, dans le sillage de l’écrivain, photographe, réalisateur et chroniqueur sportif japonais Shuji Terayama (1935 – 1983), et du courant de l’endotisme. Initié dans les années 1960-70 par Picasso et Francis Bacon, l’endotisme remettait en question l’art conceptuel et toute forme d’exotisme, pour « interroger ce qui semble tellement aller de soi que nous en avons oublié l’origine… Interroger ce qui semble avoir cessé à jamais de nous étonner… Non plus l’exotique, mais l’endotique», selon le mot de l’écrivain Georges Perec. 

Sur ce principe exigeant, ENDO fait ainsi retour sur l’héritage de la performance et des pratiques d’art action, contemporaines du courant de l’endotisme, où se sont illustrés des artistes tels que Terayama et les membres japonais du groupe Gutaï. Le corps au centre de l’action dansée, à la fois comme matière, support, instrument, sujet et spectateur, pour irriguer les postures d’une présence au plateau, qui ait valeur d’engagement autant esthétique que politique. 


  • LIKE ME & LIKE ME 2 (Maquette)
    • En co-accueil avec La Maison de l’Eau et la ville de Barjac.
Soirée composée avec Léa Leclerc. Au menu : son dernier solo, sur l’image que l’on donne à voir de soi via les réseaux sociaux ; suivi d’une recherche en cours dans laquelle la chorégraphe s’attèle, pour la première fois, à une écriture de groupe.
Pour son quatrième solo, LIKE ME, créé en juin dernier lors du festival Uzès danse, Léa Leclerc s’est penchée sur les réseaux sociaux (Instagram, notamment) pour questionner le glamour de façade que certaines influenceuses affichent dans leurs selfies. À partir de trois poses en particulier, qu’elle trouvait représentatives de cette façon très « diva  » de s’exposer (super maquillée, souriante, rayonnante), elle a construit une pièce explorant différents chemins pour révéler les failles intimes que masquent ces images trop lisses pour être honnêtes. Une forme d’imposture qu’elle vient renforcer par une construction globale en deux temps clairement distincts : un « côté face », lumineux et très frontal, dans lequel la suffisance apparente est progressivement perturbée par des bugs et autres dérapages du corps ; et un « côté pile », tout aussi empli d’aspérités nerveuses, mais visuellement plus intime, plus resserré même, créant un surprenant zoom sur la peau…
Dans LIKE ME 2, la chorégraphe gardoise reprend la réflexion déployée dans son solo éponyme, mais cherche cette fois à la démultiplier/diffracter dans quatre corps différents, tant par leur âge, que par leur morphologie, leur physicalité, leur « personnalité »… Une première recherche aussi, pour Léa Leclerc, autour de l’écriture de groupe. Une série d’expérimentations qu’elle entame cet automne 2022, avec l’accompagnement artistique du chorégraphe David Wampach. Plusieurs semaines d’explorations sont planifiées cette saison, à l’issue desquelles l’artiste et son équipe en partageront les premiers « fruits » avec nous.

Like me
Chorégraphie, interprétation initiale Léa Leclerc
Reprise interprétation Katalin Arana
Conseiller artistique David Wampach
Son Raptatek
Création, régie lumière Alice Vogt
Costume Anna Friedli 

Coproduction La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, le conseil départemental du Gard, et la région Occitanie.
Avec le soutien de Loïc Touzé – Studio Honolulu (Nantes), Les Lendemains Espace Culturel La Berline Champclauson et La Maison de l’Eau – théâtre d’Allègre-les-Fumades. 

Maquette Like me 2
Chorégraphie Léa Leclerc avec la complicité des interprètes amateurs Elio Duffaily, Nishani Kampfner, Marie Oddon, Laura Wendels 
Conseiller artistique David Wampach
Création et régie lumière et son Alice Vogt
Costume Anna Friedli 

Avec le soutien de La Maison CDCN, la Maison de l’eau – Théâtre d’Allègre Les Fumades, la Ville de Barjac et le Conseil Départemental du Gard dans le cadre du dispositif « compagnonnage d’une jeune chorégraphe », initié et financé par le ministère de la Culture-DGCA-Délégation de la Danse.


  • Festival DÉTER à La Grand-Combe

Du mercredi 17 au samedi 20 mai, le FESTIVAL DÉTER propose de célébrer la marche, le vivant et les pratiques artistiques. Des balades accompagnées ou non accompagnées, des performances, des stages pluridisciplinaires pour (re)découvrir la Grand-Combe et les Cévennes. 

Un festival pour se laisser surprendre par la richesse de ce territoire et lespropositions artistiques qui en émergent.